MES CHATS 1

Mon premier chat….Ce fût un chat noir ! Il avait juste un petit triangle blanc sous le ventre, très trognon ! Quand je l’ai eu, j’étais allé chez une dame qui recueille les chats et il y en avait plein, tellement, que le choix s’annonçait difficile !! J’ai attrapé lui, car il était entrain de faire pipi !! Je ne savais pas encore que c’était un « il » !

 J’étais petite et je voulais tant un chat ! Pendant une semaine il se cachera sous mon lit et ailleurs, très difficile de l’approcher !!! Je pense, tit chaton qu’il était, il attendait tout simplement…Si sa nouvelle demeure était sans mauvais surprises ! Pas a pas…je l’ai apprivoisé. Le matin il avait toujours tout mangé…Je m’approchais. Doucement notre amitié est née ! Je lui ai donné le nom de « tit Miette » car un jour je l’avais trouvé couché dans la corbeille a pain et pleins de miettes !

J’ai beaucoup joué avec lui, même a cache, cache, et je pense qu’a cela était du qu’il devient par la suite si intelligent ! Je pouvais l’emmener sans laisse partout, même au resto, il suffisait que je pose un peu en hauteur mon pull et lui, il ne bougeait plus. Les gens pensaient que je l’avais dressé, mais que nenni, c’était uniquement la confiance en moi qui le secourisait…..

C’était un chat exclusif, j’étais SA maîtresse et personne d’autre….Sauvage comme moi. Il menait sa vie mais sur un simple d’appel de moi, il revenait. Bagarreur plus tard il fût souvent vainqueur, mais ne pas chaque fois. A force de le soigner…De lui faire du bien…En dehors de moi personne ne pouvait l’approcher ! Il feulait, tous griffes dehors ! Il devient grand et élancé…pas loin de 5kg. Fûte, fûte…Mais sauvage.

Certains soirs il choisissait le haut de ma tête pour s’endormir avec moi…Certains autres, quand j’étais en peine…Il restait avec moi à lécher mes larmes, mes plaies. Tout autour de nous furent étonné…Je me baladais dans les champs pieds nus et lui a mes coté…J’ai tellement de souvenirs avec lui…Son pelage sentait le soleil, car il l’adorait…Son pelage sentait l’hiver quand il rentrait de ses excursions pleines de flocons fondus, les poils brillantes.

L’abcès que je lui ai crevé suite a une bagarre pour le soulager, sa langue sur ma main…Il partait de fois si loin…Mais un appelle de ma voix, ah, il sautait tous les obstacles pour revenir vers moi ! En vieillissant, il dormait presque toutes les nuits avec moi…Sa tête posée sur mon oreiller et sans me gêner. Il était toujours là pour moi, à écouter mes chagrins que je lui confiais…Il ne sortait pas ces nuits là, il restait avec moi. 

Enfin, un jour, vers ses 17 ans il se mit dans la position du sphinx et ne bougeait plus. Les prémices avaient été qu’il boive beaucoup, beaucoup…Et malgré mes soins et viande blanche il maigrissait. Le veto m’avait dit qu’il avait une défaillance de foie du a son grand âge et que je devais décider par moi-même du jour…Ou il trouverait son dernier sommeil, car sinon il allait mourir de faim, en maigrissant.

Une belle journée d’été…Au soir…Il n’avait pas mangé depuis 3 jours…Dormants au près d’un arbre pour pouvoir se réfugier si ennemis et dans un rayon de soleil pour se réchauffer, je l’ai appelé. Il ne pas venu…Il ne pouvait pas, plus de force et fatigué. Je l’ai prise dans mes bras, il ne roronnait plus. Déjà ailleurs…Loin. Alors j’ai compris que le moment était venu.

Par amour, par un immense amour je l’ai enveloppé dans une belle serviette, j’ai appelle mon veto pour l’informer…J’ai prise ma voiture et a coté …LUI. Il me regardait avec ses beaux yeux de félin vert. Arrive a destination, oh non, no stress...nothing at all. Dans mes bras et pleins de bisous il a eu sa piqûre. Le retour se passait comme dans un brouillard. Dans la belle serviette il dormait, mourrait déjà…Une main posée sur son pelage mes yeux noyés par mes larmes. Quelques soubresauts, les derniers et mon tit compagnon était mort.

Une fois à la maison je l’ai prise délicatement….J’ai creusé un petit trou et j’ai mis plein de fleurs des champs, lui et sa belle serviette et pardessus des pommes de pins.

L’année d’après un tit arbrisseau a poussé….Aujourd’hui c’est un très beau petit sapin.

Je ne t’oublierais jamais « Tit Miette ».

by herself AVRIL 2004