Assis devant mon ordi je surf pour aller aux nouvelles ! Je n’ai pas le moral car mon week-end ne c’est pas passé comme je l’aurais souhaité ! Je surf, car certains sites me font un bien fou, notamment  le site de ma TGTG  ! Je dis « ma », car cela fait presque 2 ans que nous nous connaissons et la première chose le matin est que je vais la voir pour aller aux nouvelles, voir ses dernières publications, tous, toujours si gaies !

Dimanche midi nous étions invités à un barbecue pour fêter un anniversaire ! Bon, c’était assez sympathique…..Mais sans plus et nous nous sommes levées de table vers 16h ! C’est ne pas comme ça que je vais perdre mes kilos ! Ensuite mon Mec a du s’absenter, il fait parti d’un festival de Musique, une association ou il fait du bénévolat. Bon, j’aurais pu l’accompagner mais d’abord j’étais fatiguée et ensuite j’avais à nouveau mal a ma dent, en dehors du fait que je n’aime pas Bach forcement ! Une fois rentrée à la maison j’ai tourné en rond. Alors j’ai pris le téléphone pour aller aux nouvelles de 3 de mes liens que j’affectionne particulièrement.

J’ai bien discuté, même un peu ri avec le premier, par contre ensuite ça c’est gâté. J’avais au phone une Nan que j’adore, adorable et délicieuse, elle aussi je la connais depuis mes débuts. Alors j’ai appris qu’elle était malade, assez gravement même, à surveiller et de ce fait elle n’écrivait plus ! C’est fou comme en peu s’attacher. J’étais atterré et je lui ai souhaité mille bonnes choses, surtout de prendre bien soin d’elle. Ca m’a fichu le bourdon…..Tous les matins je vais  sur son site, maintenant abandonné, j’en aurais pleuré. Eh oui que voulez-vous, je suis sensible et quand je m’attache, c’est pour longtemps !

Après, le soir, nous étions conviés au Dîner qui suivait le Festival. 24 à table et tous plus âgés que nous. Je suis allé malgré ma dent, discipline n’est pas, je ne pouvais faire faux bond, je suis déjà assez sauvage comme ça ! J’étais toute pensive à table. J’ai regardé les uns les autres, certains encore gaies et dynamiques, d’autres ou leur vie passé avait laissé des traces indélébiles sur leurs visages d’amertume. Comment vais-je être quand j’aurais leur âge ? Décrépi comme la Mémé en face de moi ? Pouvant à peine couper ma viande ? Tremblotante ?

Ou buvant coup sur coup comme l’autre Dame un peu plus loin de moi ? Pour oublier ? Etre une fausse gaie ? Radoter ? Vais-je me maquiller à outrance et me mettre des « kikis à pince «  dans mes cheveux pour vouloir paraître plus jeune ? Avoir le cou si ridées et les mains pleines de taches de vieillesse ? Etre grosse et porter une robe trop décolletée ou on verra mes seins plissés dès que je me penche ? Plein de bijoux, accumulées au fil de ma vie comme un arbre de Noël ? J’eusse un frisson.

Toute la soirée j’ai eu le bourdon. Je n’arrivais pas à positiver. Oh non, je ne vois pas ma vie comme ça ! Cela me fait peur, le temps passe si vite !!! J’ai passé une nuit tourmentée.

Puis Lundi idem nous étions invitées pour un apéritif dînatoire….Le soir.

La maîtresse de maison c’était donné de la peine. Petit maison bien propre, style ‘Mon Bonheur’. Petit piscine un peu ridicule. Du marbre sur des tits tables et en sculpture. Bizarre. J'ai trouvé que ça faisait tombeau. Bon, nous attaquons le buffet, tout était bon, rien à dire. Antillaise pour changer. Mon Mec, toujours a l’aise ou qu’il aille….Rires…des tablées qui se sont formées, je fusse vite entourée. Bon, j’ai mangé que d’un coté cause ma dent défaillant et lentement.. Je dois serrer trop mes dents en ce moment. Conversation banale, mais d’une banale….J’ai répondu à deux trois questions, ce fut tout. Tous ces gens de la bourgeoisie n’avaient rien à dire à part des futilités. Des blablabla. Regarder ce que j’avais sur le dos, comment j’étais habillé, mes bijoux. Là aussi j’étais tout songeur, en retrait je les ai regardé. Je me suis fermement ennuyé. Fermement. J’ai essayé de trouver quelqu'un d’intéressante, peine perdue, il n’y avait personne. Tous « assis » sur leurs richesses anciennes ou nouvelles, fière de leur petite vie. J’ai appris que le Maître de maison avait fait fortune dans les pompes funèbres, ce qui expliquait le marbre partout. J’eusse un frisson. Le champagne a coulé, j’ai fait signe à mon Mec, nous sommes partis. Oh, non, pas envie de perdre encore une minute de MA vie.

J’ai le bourdon.

by herself JUILLET 2004