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UN MONDE DE CONTES
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POLAR SUITE 6 " LI "
Van Engelberg était en colère. Il tapotait les doigts de sa main gauche, munie d’une superbe chevalière, impatiemment sur la table. Samsara, sa panthère adoré couchait à ses pieds. Elle sentait l’impatience de son maître et agitait sa queue. Engelberg avait tout. Une immense fortune. Engelberg vivait retiré, ne recevait jamais personne. Engelberg habitait une magnifique demeure à Passy. Sa propriété était entourée de hautes murailles. C’était une forteresse. Son système de sécurité était le plus perfectionné qui existait actuellement. Dans le temps il avait beaucoup voyagé. Il avait fait le tour du monde plusieurs fois. Blasé, il était blasé. Maintenant il se concentrait sur son seul hobby…Ce hobby lui prenait tout son temps, était coûteuse, mais le satisfaisait au plus haut point. Il n’aimait pas attendre. Il avait horreur d’attendre ! Il se leva et se rendit dans la petite pièce d’a coté. Tout était en ordre. Le lit en métal chromé avec ses attaches…Les instruments divers, l’électricité. Il avait concocté un nouveau jeu…Il était impatient de l’essayer. On frappa à sa porte. Enfin….
Le commissaire Socco avait vieilli. Trop de pressions. Pressions d’en haut, pressions des médias. 5 victimes. 5 jolies jeunes filles. Eventrés, coupées en tranches. Penché sur les photos du labo il détourna son regard. Une jeune fille portée disparue. Non, la victime trouvée dans le 19 ième, n’était pas Lisa. Mais quels gâchis ! Socco se leva écœuré. Il prit la bière apportée avec une pizza par Gaspard, parti se coucher depuis. Il manga aussi une part de pizza froide. Fallait trouver, fallait. Manger n’importe quoi, peu lui importait depuis la disparition de sa femme. Tous ces filles étaient de Neuilly. Mais on les avait trouvé un peu partout à Paris. Aucun lien. Il était fatigué. Il entendit au loin le téléphone sonner. Le policier de service, voyant encore son bureau allumé se permit de le déranger.- Chef, encore une disparition ! Une jeune fille…Socco le coupa. –Occupez-vous de la déposition ! Je dois sortir ! Il enfila sa vieille veste en cuir et partit. Une fois dans sa voiture il prit la direction du quartier chinois. Germaine lui avait dit qu’il y avait un restaurateur au succès inouï. Pleins d’hommes d'affaires, sa clientèle, lui en avaient parlé pour la succulence de ses plats. ‘ Au Mille Délice’ cela s’appelait. Bon, voyons voir.
Li était allongé sur le lit. Il regardait le plafond. Ici, dans ce superbe loft dans le 16ième, il était vraiment chez lui. Le pied a terre dans le quartier chinois ne lui servait que de temps en temps. Ici, il n’emmenait jamais personne. Il avait parcouru un long chemin pour arriver là. Li regardait ses magnifiques meubles. Son coin salon avec ses deux canapés anglaise en cuir brun ainsi que le fauteuil qui allait avec. Sa chaîne stéréo et la télé 32 pouce a écran plat dernier cri. Sa collection de livres anciennes et les tableaux qui couvrait ses murs peint dans un gris clair. La kitchenette avec le frigo américain, son plan de travail en cèdre, les tabourets en cuir de bar. Une larme coula le long de sa joue. Une unique larme. Il avait marre. Il se leva, habillé uniquement de son caleçon Calvin Klein, et avec sa démarche féline se rendit jusqu'à son frigo, l’ouvrit et se servit un verre de lait. Li n’avait jamais connu ni reçu de l’amour. Il ne savait rien de ses parents, de sa Mère. Un prêtre de l’église Notre-Dame l’avait trouvé un soir d’hiver abandonné devant l’autel. Il était couché dans un carton, aucun mot l’accompagnait, rien, sauf une chaîne en or ou était accroche un dragon. Dans l’orphelinat ou il fut placé, il avait vite compris la loi du plus fort. Nourri, logé, blanchi, mais pas d’amour. Ce fut pire quand on le plaça dans une famille d’accueil a 13 ans. Des gens honnêtes, mais toujours pas d’amour, tendresse. A l’orphelinat il avait eu au moins ses copains. Li, qui parlait peu mais adorait les films de Kung-fu et de Karaté, se mit à fréquenter en douce, en séchant les cours de l’école, les salles de kick-boxing et dans le quartier chinois, qu’il découvrit un jour en se baladent, il trouva un Maître qui voulut bien lui enseigner son savoir. Ce frêle garçon avait du talent et avait une facilité incroyable il assimilait tout en un temps record. Sa famille d’accueil était une famille modeste. Monsieur Isnard était Boucher et sa femme faisait des ménages. Ils arrondissaient leur fin de mois avec l’argent qu’on leur donnait pour lui. 6 mois après son arrivé, et parce qu'il avait su que Li avait séché encore l’école, Monsieur Isnard décida de lui donner une bonne correction. Mal lui en prit. Li se défendra avec une telle sauvagerie que Monsieur Isnard devait passer 1 mois a l’hôpital. Il fut placé dans une maison de redressement. Dès le premier jour Li comprit que se serait l’enfer s’il n’arrivait pas à faire sa place parmis les caïds. Déjà conscient de sa beauté, il n’avait aucune envie de passer coté ‘ Chouchous’…Ceux qui servaient de femmes. La loi du plus fort, il ne connaissait que cela. Il repéra au réfectoire le leader, Jonsac. A presque 17 ans il faisait 1m90 pour 110 kg, une vrai brute. -Ah, voilà ma nouvelle femme ! Ensuite il ne se rappela plus rien. Sans prévenir, Li lui avait sauté dessus. Il ne lui avait laissé aucune chance et si plusieurs surveillantes n'étaient pas intervenue à temps, il serait mort. Du jamais vu. Jonsac se trouva avec un œil crevé, l’oreille droite arrache, côtes cassées et un éclatement de la rate à l’infirmerie. Quand Li sortit au bout d’un mois du cachot sa réputation était fait. Personne l’osait approcher sans y être invité. Il avait alors 14 ans. Il utilisa les quatre ans qui lui restaient jusqu'à sa majorité à étudier, s’entraîner et choisit d’apprendre le chinois. Par instinct. by herself SEPTEMBRE 2004 Ecrit par brigetjones30, le Mardi 21 Septembre 2004, 21:40 dans la rubrique "VÉCU ".
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