ANNA OU LA CHIEUSE.....
-S’cuse moi, mais là…Euh, je ne peux pas. - ? Pourquoi ma belle ? – Ben, c’est le chien qui nous regard…-Le chien ? Mais qu’est ce que ça peut faire ? Hein ? C’est n’est qu’un chien !
-Ben, moi, ça me gêne. Excédé Yves se leva. Il était nu. Bon, bon, on ne va s’énerver
–Haribo ! Allez à la niche ! Il ouvrit la porte de sa chambre et mit le chien dans le couloir. Son excitation était tombée. 2mois, il avait mit 2mois pour enfin avoir Anna dans son lit ! Il avait connu cette jolie brune dans le bistro ou il prenait tous les matins son petit noir et lisait son journal. Sa démarche, son joli sourire, puis, fait non négligeable, elle était incontestablement bien fichue ! Elle y était serveuse. Un matin il avait engagé la conversation, l’air de rien sur la pluie et le beau temps.
-Bien, ma jolie, le chien est dehors ! Il s’allongea à ses cotés, recommença à la caresser. Qu’elle sentait bon, que sa peau était douce. Ses mains allaient et venaient sur ses courbes généreuses quand elle se raidit.- S’cuse…-Oui ? – Euh, attends un moment.- Ben pourquoi ?
-C’est que, euh, j’ai envie de faire pipi. C’est où les wc’s ? Yves soupira. –Ok, en sortant premier porte à gauche. Anna se leva, remit son t-shirt et son slip, se faufila hors de la chambre. Bon, bon, pensa Yves. Il alluma une cigarette. La fuma. Toujours pas d’Anna !
Mais qu’est ce qu’elle fout enfin ! Il passa sa tête hors la chambre – Ca va ma chérie ??? Pas de réponse. – Tout va bien ???- Oui, oui…Euh… J’arrive ! Il n’y a plus du papier wc…Tu voudrais bien m’en apporter ? Yves soupira –Oui, bien sûr ! C’était d’un romantique ! Cette fois ci son excitation était complètement tombée. Il alla ouvrir l’armoire du couloir, chercha les rouleaux de papier cul quand une bouteille de nettoyant sol mal rangé lui tomba sur le gros orteil du pied gauche. Il lâcha un juron –Merde ! Putain, qu’est ce que ça fait mal ! Pendant un moment il dansa en rond sur un pied, tenant l’autre entre ses mains. – Alors ça vient le papier ??? –Oui, oui, j’arrive ! Il s’approcha de la porte entrebâillée en boitillant, donna le rouleau dos tourné. Quelle odeur ! Tout mais pas sexy ! Il retourna dans la chambre, s’allongea. En lui-même il avait pensé, celle-là, embarqué en 15 jours ! Et il avait mis 2 mois ! Resto, ciné, fleurs, cadeaux…
-Où est ta salle de bains ?- En face, l’autre porte ! Yves commença sérieusement à s’impatienter. Manquait plus qu’elle prenne une douche ! Tout d’un coup il entendit un bruit effroyable venant de la salle de bains. Il s’y précipita aussi vite qu’il put, ouvrit la porte et poussa un cri. Anna avait fait tomber son eau de toilette qui coûtait bonbon de la tablette qui se trouvait en dessous de son miroir, ainsi que plusieurs autres accessoires, brosse à dents et mousse à raser. L’eau de toilette avait éclaté parterre, le reste avait échoué dans le lavabo et son pied droit avait malencontreusement marché sur les éclats ! Il saignait ! –S’cuse, hein, je n’ai sais pas comment c’est arrivé. Je vais m’occuper de toi. Où est ta pharmacie ?- Non, non laisse, je préfère m’occuper moi-même ! Dix minutes plus tard il s’était désinfecté, avait sorti les éclats de verre avec une pince à épiler de son pied meurtri, s’était fait un petit pansement. Laissant derrière lui sa salle de bain qui puait son eau de toilette il retourna dans la chambre, contourna le lit avec une démarche aussi viril et digne qu’il put et se rallongea. –Ah, ma coquine…Tu veux que je te déshabille à nouveau ? Hein ? Anna le regarda en mâchant son chewing-gum.
-Ca va ton pied ? Sans répondre Yves se pencha, souleva son t-shirt, caressa un sein. Allons droit au but, sautons les préliminaires, pensa t-il. Quand il lui enleva son slip il sentit son érection revenir, en plus Anna commença à bouger, s’assit sur lui et le chevaucha. Elle lui avait dit qu’elle pouvait avoir des orgasmes carabinés et il ne fut donc pas étonné quand elle commença à gigoter et trembler comme une malade, voir à se débattre et lui griffer son buste ! Il vit ses yeux se révulser puis elle bascula en arrière. Son pénis avait bien être flexible, mais cette position l’inconfortera grandement autant plus qu’il n’avait même pas eu le temps de jouir. Il se dégagea d’elle. Anna convulsa toujours. Non, quelque chose n’allait pas. Le chewing-gum ! Elle s’étouffait tout simplement ! Yves la retourna, passa ses bras autour de sa taille à hauteur du sternum et pressa fortement. Anna toussa puis cracha une chose rose et gluant qui atterrit sur son réveil-matin. Où elle resta collée.
Yves était épuisé. –S’cuse, hein. Alors c’était comment ? J’ai soif maintenant…..
by herself OCTOBRE 2004
à 18:37