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Quel Plaisir, Plaisir..d'Être sur Terre, sur Terre !

RDV....

Le Rdv avait été fixé le 17 Juin, vendredi coup de fil, nous ne pouvons que demain 10h !Rouleau-Compresseur, acheteur potentielle de notre affaire, un samedi de Pentecôte, faut le faire ! Eh oui mes chers amis vous êtes à la merci de ce genre de stratégie.

Par chance j’ai réussi de rassembler mon staff, Steven et mon cher D, tous deux bien sûr avaient prévu autre chose et n’habitent pas la porte à coté. De toute façon sans l’un d’eux j’aurais annulé, tant pis, cette manière de faire me déplaît profondément même si la vente de notre entreprise devient urgente.

Par hasard j’avais pris rdv vendredi chez mon coiffeur, rien de pire que d’être en face de l’adversaire avec une sale tronche fatiguée. Quoi dire ? J’ai très mal dormi, marre de me battre tout le temps. J’ai beau faire et puiser dans mon expérience passée voir même gérer au mieux mon stress, il y a des limites à ne pas dépasser. La mort de mon pote a rajouté une couche de plus, je suis en deuil et je souffre. Emotionellement épuisée ce n’est pas bon pour dealer. Cy va mieux, il prend the little help from my friends, émotions coupés….

10h pile la réunion commence, the Big Boss nous présente son avocat d’affaires qui réglé tout pour lui. Steven se présente aussi, ainsi que D. Certes ils sont un peu surpris de nous trouver ainsi entourés, mais comprennent parfaitement notre défiance suite à la OPA passée dont ils sont bien sûr au courant.

A 12h30 les dès sont jetés. Nous perdons quelques Euros dans l’affaire si jamais elle ne se fait, mais étant donné leur solvabilité ce n’est pas grave. Petite discussion en ce qui me concerne, vite vue, car j’annonce d’office que je démissionne. Je me ferais rembourser mes Assedic versées, chômage non-merci pour leurs harcèlements et j’en passe, ni je travaillerais pour les repreneurs.

Après leur départ nous discutons un peu, car nous avons encore un autre repreneur intéressé dont nous attendons l’offre d’ici sous peu. Faut pas qu’on signe avec les autres trop tôt, faut pas se faire coincer par un protocole d’accord, faut mettre une clause de dédommagement au cas où la vente échouerait, faut… C’est compliqué, ce n’est pas gagné. Rien n’est jamais gagné. Des soucis en perspectif.

 

Je passe Dimanche à dormir mais fais tout de même mon premier barbecue. Petites côtelettes d’agneaux marinés. Je marche pieds nus. Il fait beau. 

Aucune envie de faire l’amour, libido zéro.

L’orage éclate le soir quand je me lève enfin, portant mon vieux peignoir acheté un jour de déprime je ne sais plus où. Vous savez, le fameux à grosses roses rouges. Entrain de vider mon lave-vaisselle que lui ne viderait jamais, il me lance que je ressemble à la mère Bidochon, quel compliment. Entre mes mains des assiettes encore chaudes, certains qui datent de notre mariage et sont un peu ébréchés, d’autres, que j’appelle mes assiettes d’été, je pèse le pour et le contre. Je porte ce peignoir parce qu’il est confortable et que je n’aie nullement envie d’abîmer mon tout beau et magnifique à cause des griffes de mon chaton. Faut être pratique. Non, finalement non, je n’ai pas envie de les lui lancer à la tête, ni de les foutre parterre. Je ne réagis donc pas. Par contre je range tout, je n’ai pas faim, et armée d’une bouteille d’eau je me retire dans notre chambre. Je tourne le petit panneau qui est épinglé sur la porte : Ne pas déranger sauf en cas d’infarctus !

 

Lundi je bosse et à midi je propose un autre barbecue car il fait encore plus beau. Il est tout sourire, je lui sers un scotch et prépare le déjeuner. Une petite côte de bœuf pour deux, brochettes de légumes, sauce à l’échalote assortie, melon portion, passons.

Il veut absolutly discuter de nos affaires en cours, or je n’ai pas envie. J’étais toujours à l’écoute, mais là, terminé.

Niveau travail je n’ai pas d’heure. Je peux commencer aussi bien à 7h du mat et terminer vers 21h, qu’aller que l’aprèm, tout dépend des urgences et priorités. Sauf qu’il faut que je calcule la-dedans le temps pour lui faire à bouffer ou au moins lui préparer quelque chose. Petite nouveauté, je ne le fais plus depuis sa cure. Enfin depuis une bonne semaine. Ben non. Là encore il est revenu avec pleins de légumes et notamment des épinards frais, je fais au mieux, mais croyez-moi quel stress de tout cuisiner à temps pour que rien ne se perde. Ben tant pis. Il a le temps, lui, pas moi, vous n’imaginez pas combien de temps il faut pour peler les asperges, cuire les artichauts, nettoyer les radis, peler les blettes et j’en passe ! Du coup je lui ai laissé un mode d’emploi. Il y a eu des ratés, asperges trop cuites, j’en ai fait une mousse, c’est délicieux aussi….

Cela ne plaît pas à Monsieur. Mais il faut qu’il fasse avec. Tant qu’il ne sera pas plus attentionnées vis à vis de moi, c’est niet niveau lit. Moi, toujours si gentille.

J’avais dit qu’il fallait que je change quelque chose dans ma vie. Bien, c’est le commencement. Je verrais bien.

 

by herself JUIN 2006

 

Ecrit par brigetjones30, le Mardi 6 Juin 2006, 22:51 dans la rubrique "AU JOUR LE JOUR".
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