Hier j’avais travaillé hyper tard. Donc ce matin, m’étais dit fais un peu la grasse. Pensez-vous. A 7h du mat y avait des gens qui sont venue nettoyer la cuve à fioul. C’est sous ma chambre. Un bruit épouvantable ! Je l’avais mauvais. Mauvais !

Je rentre à midi, je fais à manger. Il fait hyper lourd, malgré l’orage de la veille. Après mon Mec s’assoit, fume sa havane, j’étais entrain de ranger, et me dit Bri, je ne me sens pas bien.

Je lui dis, prends ta tension, l’air cool. Il me dit qu’il voit des choses devant ses yeux.

J’attends et je range. L’air normal. Mais la peur est là. Il me lance 9. Je réponds recommence, c’est une baisse de tension. Anyway.

Je ne peux, je ne veux plus vivre dans cette peur permanente de perdre l’homme de ma vie.

Mon cerveau me dit, c’est la vie. Veuve. Ce n’est pas la première fois. Tu feras face, tout passe et tu continueras ta vie.

Mais mon cœur, comment dire, écrire, mon âme, s’y oppose. Je n’accepte pas.

Je ne veux pas le perdre. Pas lui. Je ne peux supporter l’idée de le voir mourir comme la dernière fois. C’était atroce.

Il est remonté dans les taux dites normaux et se couché. Je suis allé au boulot.

J’ai appelé une de mes seules amies, elle est Psy.

Car je n’en peux plus. Je n’en peux plus.

Elle m’a donné l’adresse d’un confrère fiable, tout est remboursé en plus. Perso elle m’a écouté, mais je ne peux me faire analyser etc par une amie. Je veux juste discuter, trouver la clé pour que cette peur s’arrête, cette angoisse.

Je suis si fatiguée. Trop sur mes épaules.

Je suis allé aussi sur la tombe de mon pote. 5 mois qu’il n’est plus là. Je désherbe et je mets des fleurs. Le cyprée de Noël n’a pas survécu. Tant pis. Je lui parle et je pleure un peu. Comme c’est vite passé 12 ans. J’ai du appeler ma location de vacances pour annuler ‘le chien’ en plus. Comme ce fût douloureux. C’est la premier fois que nous partons sans lui….

Et cette chaleur. Je ne la supporte plus, travailler à 35°, même avec mon ventilo. Et me battre. Vous n’avez aucune idée comment je dois me battre pour ne pas faire péricliter notre affaire. Nous avons tant travaillé, que dis-je, marnés. Nous avions mis toutes nos sous dedans.

Je n’arrive plus à positiver. Moi si gaie. Je suis devenue agressive à force de nous défendre, à force de protéger Cy, mon amour. Ah, quelle merde. Et ce besoin de vacances qui dévient urgent. Overdose. Je n’ai même pas fait les soldes. Rien. Je ne fais que dormir.

Partir, partir. Mais que vais-je trouver ??? Mes parents âges que je n’aie pas vus depuis plus d’un an et demi. Et la fois d’avant seulement pendant 4 jours. Et cette île. Cette île ou je passé quasiment toute ma jeunesse, cette île qui appartient encore à l’Allemagne mais qui est prés du Danemark. Mon frère. Mon frère avec lequel je courrais le long des plages et avec lequel je bâtissais des châteaux de sables imprenables. Il ne courra plus.

D’un coté je suis contente de les revoir, de l’autre je n’aime aller dans le passé. Sentiments mitigés.

Je suis allé chez le coiffeur. Terre, terre. J’ai lavé le linge de Cy et j’ai caché ses affaires vacances, parce qu’il est capable de s’en servir avant.

Il avait meilleure mine ce soir.

PS :

Aimer. Je pense et en lisant certains, que vous ne savez pas ce que c’est vraiment. Vous mélangez le désir, une attirance, avec l’amour. Je n’ai eu que 3 hommes dans ma vie. Plus lui. Des longs relations. Des relations pleines d’amour et de respect. Donner et recevoir.

Quand nous aimons vraiment, nous ne voyons pas le temps passer. Nous sommes tellement bien avec l’autre que le temps n’a pas d’impact.

Juste ‘aimer’ pour une attirance sexuelle ? Mais vous n’avez aucune idée ce qu’est la jouissance si vous êtes aimez. Triplé par trois.Ca ne se compare même pas. Rien à voir.

Alors je veux garder mon Mec, mon Mec à moi….Comme une histoire sans fin.

Nous avons encore tant de pages à écrire dans notre livre d’amour.

by herself JUILLET 2006