Ecrite il y a 2 ans : 

Je me lève, j’arrive dans ma cuisine, j’allume ma super machine à café automatique qui moud instamment et qui fait un bruit infernal qui me réveille d’ailleurs, et rien ne se passe. Bon même chose si vous avez une cafetière normale. Ou une programmable. Pas de café. La PANNE !

Soyons débrouille, faisons du café à l’ancien. Dans le cas d’une cafetière courant, je démonte le filtre en plastique, je y mets le filtre en papier, du café moulu et une casserole d’eau à chauffer. Je pose le tout délicatement sur mon bol et je verse l’eau chaud. Bon ça prend plus de temps et encore plus si vous n’avez plus de cafetière du tout. Je prends donc un petit tamis, j’adapte délicatement mon filtre dedans rajoute le café, pose le tout sur mon bol, chauffe l’eau et là cela devient un peu plus difficile, verse ledit eau à petites a coups en tenant bien le filtre en papier ainsi que le tamis. Faut être doué, je le suis. J’ai enfin mon café. Cela m’a pris un bon quart d’heure, or j’ai un rendez-vous. Je me passe donc de mon deuxième bol et je file sous la douche. Déjà bien mouillé je m’aperçois que je n’ai plus de gel douche revitalisante/énergisante indispensable pour mon réveille total. Je sors de la douche, cherche dans un tiroir un échantillon de savon piqué dans un hôtel, le déballe et hop re belote. Sauf que ce foutu savon me glisse entre les mains, tombe et je dois aller à la chasse. Je regarde ma montre. Je bâcle, me sèche, branche mon sèche-cheveux et sent couler un liquide le long de mes jambes. Et puis merde ! Mes règles avec largement une semaine d’avance. Bon. Je fais le nécessaire, n’en faisons pas un drame, (oh heureux hommes) mais vois qu’il ne me reste plus qu’un tampon et que mon tapis de bains a des taches. Je le ramasse, le mets dans ma machine à laver, cherche d’autres vêtements, serviettes à mettre avec, allume le tout. Zut, j’ai oublié le produit.

Voyez, là, je commence à être hautement désappointé. Je vais être en retard. Je n’aime pas faire attendre, par respect, car perso je n’aime pas attendre non plus. Mais tant pis. J’attends que le bouton de sécurité de ma machine à laver s’éteint, je mets mon Skip doses liquides et l’une de deux s’ouvre et l’épais liquide coule entre mes mains parterre et bien sûr ne pas dans la machine ce qui aurait été plus pratique. Je nettoie, ça mousse bien.

Foutu pour foutu, je m’habille tranquillement. Quand mon seule et unique collant fil, je deviens philosophe. Je mets un pantalon.

Mettant ma voiture en route je remarque que je suis archi limite essence. Bien, bien. Hier mon cher époux l’avait pris sans bien sûr refaire le plein. Je connais bien ma 4X4, elle ne m’a jamais lâché, néanmoins j’opte pour la méthode épargne, que j’adoptais quand j’étais étudiante et sans un sou. Je débraille dans les décentes, point mort. Mais voyez, malgré ma bonne volonté, j’arrive derrière un tracteur et son chargement de rouleaux de paille ne devant rouler plus vite que 25 km/h. Ligne droite. Interdiction de doubler.

Je regarde ma montre, je regarde la jauge à essence. Je double. Jamais vu des flics ici depuis 3 ans. Un km plus loin….Ils me font signe. Le cœur battant je m’arrête.

Coup de bol, comme quoi, c’est juste un contrôle alcool teste. A 9h30 du mat ??? mais encore 10 minutes de perdu.

Enfin j’arrive.

Mon rendez-vous n’est pas là. Il se décommandé. Cause panne sur l’autoroute.

Je donne ordre à ma Marie que je ne souhaite être dérangé en aucun cas. Qu’elle note les appelles. Ras-le-bol.

Depuis je vais à l’essentielle. Et tant pis pour le retard. 

Je pense que vous avez tous connus un jour ou l’autre une journée merdique.

Le souvenir de cet article a été inspiré par SUZANNE-R, c’est par ici !

by herself NOVEMBRE 2008