Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage leur mépris leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour. 

                             J. Prevert

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Rien de bien neuf. J’ai beaucoup mailé et j’attends des réponses. Hier je suis tombée sur un site intéressant, contact, mail. Un canadien du Québec. Il blog juste comme ça, mais en fait il écrit des livres pour enfants. Il va être édité. Donc il va m’envoyer une belle histoire exprès écrit pour notre livre. Je lui avais « envoyé un rayon de soleil » dans cette morosité qui règne actuellement. Charmant le Mec. J’étais émue. D’ailleurs d’autres qui vont être édité, m’ont simplement dit »tape dedans et prends ce qui te correspond. » Bon, bon.

En résumée à ce jour je n’ai  eu que 5 mails un peu stupides sur la 60taine ou j'ai laissé mon message. J'ai visité 150 sites. Sinon, que du positive. Voilà.

J’ai contacté un ami qui est très calé et habite Paris. Il est en vacances, ben oui, vacances bien mérité il travaille beaucoup. J’ai contacté un autre qu’on appelle ‘le renard’. Je pense que j’aurais la réponse ce week-end. Bon. Il faut du temps. Perso j’ai du personnel malade, en vacances ou a l’école. Les affaires ne marchent pas. Bientôt Noël mais comment acheter si on n’a pas d’argent ?

Je suis donc overbooké moi aussi, j’ai une bonne équipe et il nous faut du chiffre d’affaire pour pouvoir les payer. Ils l’ont compris. Ma deuxième, en 9 ans n’était qu’une fois malade. Si on peut appeler maladie une grossesse. Elle a 28 ans.

J’ai quasiment surmonté ma gastro vicieux et je me repose. Autant que je peux. Je vais aux priorités. Quoi vous raconter de plus ?

Ah oui, dimanche après mon boulot je vais aller voir ma jument. Aller voir les chevaux brouter, ça fait du bien.

Pour l’instant je ne regrette nullement d’aller au front. C’est une expérience enrichissante. J’ai rencontré via mail des gens très bien. Comme d’hab, les plus grands sont les plus humbles. Je ne regrette pas non plus de m’être tapé 6 mois anglais/américain commercial à la fac pour une mise à niveau. Même si on fait des fautes, c’est ne pas grave, ceux qui veulent vous comprendre, vous comprenne, l’essentielle est de pouvoir communiquer. Les autres ? C’est sont des cons. Ne tenez pas compte.

Sinon, il ne faut pas rêver. Nous verrons bien, step by step…. !

Ma contribution ? Je ne sais pas. Peut-être ça. Corrigé.

http://brigetjones30.joueb.com/news/174.shtml

Votre Briget