Il a posé sa valise, m’a dit bonjours en souriant.

Il a marqué son terrain, comme tout mâle qui se respecte. Bordel partout. Serviettes

mouillés roulé en boule parterre.

Mais nooooon, il n’a pas pissé dans les coins, ni levé sa jambe.

Voilà mon mari, mein Ehemann, my huspend  est revenu.

Vendredi. Matin. 11h.

Tout d’un coup je me suis senti fatiguée.

Samedi 7h du mat. Il est parti faire des cours chez Espace Fraîcheur.

C’est bien. Si.

Sauf.

Sauf que samedi j’ai voulu faire la grasse.

A 9h il était revenue et m’a déballé ses cours.

Heureusement que j’étais levée.

Enfin.

Disons que j’étais entrain de boire mon café.

Disons que j’étais juste au scandisc niveau cerveau.

Même pas aux cookies.

3 tonnes de marchandises.

Bon j’exagère à peine.

Or moi aussi j’avais fait des cours.

Soupir.

Bien Bri, je pars faire de la marche à pied avec petit chien !

Ouais c’est ça, et moi je range, arf !

Alors les hommes ne font pas du tout les cours comme nous.

Il a acheté des poissons.

Je déteste les poissons !Sauf le saumon, la truite et les petites carrés pour enfants.

Bon, il y a une raie…Du cabillaud et un filet de saumon.

Je décide de congeler la raie.

Elle n’aime pas et me pique.

Puréee ! Ca pisse le sang, droit dans mon petit doigt !

Je là congèle. Aucune recette pour cette bête !Hop !

Vengeance !

Pour le reste, je trouve de la places, je tasse. Frigo plein à craquer.

Ben dites donc, du boulot en perspective.

Vu son régime.

Vu que le frais faut le consommer vite.

A midi je fais le saumon sur un lit de tomates grappes oignons. Casé !

Entrée courgettes en salade.

Sorti 40g de fromage et fraises.

Voilà un repas ‘complet’ et sain !

L’après-midi je passe à cuisiner.

Artichauts à cuire, radis à nettoyer. Salade.

Ouf. Ah, aussi les asperges !

Dimanche il m’annonce qu’il va faire une marche à pied.

15km. Bien.

Sauf que c’est foutu pour mon rôti.

Parce qu’il part à 11h30.

Soupir.

Je mange mon rôti seul.

Du coup 4 tranches.

Par frustration.

Plus la purée de patates.

Tant pis.

Je m’étire un coup. Bon. Siesta.

Je bosse demain, alors reposons-nous.

En attendant la machine avec son linge sale tourne.

Vers 17h il revient. Ca lui a pris au 10 ième Km.

Mal à la cheville. Un mal de chien. Il souffre comme

seulement un homme peut souffrir. Bien sûr.

Synthol, compresses, bandage.

Mais il a faim, normal vu qu’il est parti tôt.

Il ne reste plus de rôti. Guerre.

Du coup me voilà encore dans la cuisine.

Du coup je fais cuire une pintade farcie aux pommes.

Et la raie ???

Congelé ! Pas de recette ! Idem pour les blettes !

Et par Internet ?

Silence.

Je n’ai plus mal au pied, merci Bri !

C’est là que je me demande si une vie de célibataire

ne me tente.

Définitivement.

by herself MAI 2006