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C’EST UNE POUPEE QUI FAIT NON, NON....

Depuis que je suis toute petite, mes parents m’ont toujours appelé petite Poupée. Ca veut dire Püppchen en allemand. Ce que j’étais si jolie. Mais en me couchant je ne fermais jamais mes yeux….Comme une poupée. Automatiquement.Je vois encore Père chauffant nos couettes devant la cheminé dans cette vielle baraque délabré. Et c’était toujours qu’à ce moment là que je lui  posais pleins de questions. Pour retarder l’échéance.C’est seulement vers mes 15 ans que je me suis rendu compte à quel point nous étions pauvres. Je n’ai jamais manqué de rien, mais en intégrant le cursus normal scolaire, en sautant même une classe, ce fut dur. Très dure. Dans ma dernière compétition je dansais avec un costume de fée clochette. C’est Mère qui me les cousait. Les costumes. Mère savait tout faire. Cuisiner avec peu d’argent, coudre, broder, bref.  Mais elle n’avait pas le permis de conduire. Cela ne se faisait pas.J’ai gagné la compét avec ce si jolie costume de fée clochette. J’étais clochette. C’est un de mes plus beaux souvenirs. Une elfe sur glace, le public debout. J’ai dû revenir deux fois pour sauter, tourner, pirouettes. Mon entraîneur aux anges. Que j’étais naïve.

Je me suis rendu compte de notre pauvreté parce que j’étais la seule dans ma classe à porter des basquets bleus pour le sport. Les moins chers. Les autres portaient des basquet blancs.15 ans, pas de seins et maigrichonne. Pas de règles non plus. J’étais avec des filles et garçons de 16 et 17 ans, les redoublants….  La seule chose que je savais était que je devais faire ma place.

J’ai eu des moqueries. Je m’en foutais, je restais dans mon coin. Une fois par semaine je devais voir un psy. Je ne parlais pas. Je faisais ma séance.Quand il avait sport à l’école, je ne m’impliquais pas. Le prof me disait de sauter la barre ou de grimper, qu’importe, je ne courais pas, j’allais lentement vers la barre, je l’enjambais point finale. Ah la rigolade, moi et mes basquets bleus. La nullarde.

Un jour le psy me suggéra de m’inscrire au concours de Miss Bravo. Frère trouvait que c’était une bonne idée, alors je l’ai fait.

Entre temps, en classe ma vie devenait infernale à cause d’un prof de math de 2m. Un géant. J’étais sa tête de turc. Et j’étais devenu pour une clique de filles la leur. Globalement je m’étais bien intégré, j’étais surtout avec les garçons comme avec la bande de mon frère.

Un jour la chef de cette clique m’agressa. Elle et sa clique m’avaient déjà chouravé mes stylos si jolies, gommes et j’en passe. Je n’avais plus le choix. Alors nous, nous sommes battus. La seule différence était qu’elle se battait comme une fille et moi comme un garçon. Je lui ai foutu une raclé mémorable, moi si frêle. Elle a eu un œil au beurre noir et Père fut convoqué.

Puis la clique des filles chercha ma compagnie. Bizarre, hein ? Marche ou crève. T’es forte tu bouffes, t’es faible t’es bouffé. 1ièr leçon.

 Puis j’ai fait Miss Bravo 3ième place.

Ce petit podium m’a réconcilié avec la vie. 3ième c’est très bien. Je n’en revenais pas.

J’avais mon podium, certes d’une manière différente de ce que j’avais rêvé, imaginé.

A partir de là j’ai recommencé à croire à la vie. Je m’impliquais à 100%.

Mon prof de sport n’en revenait pas. Ma classe n’en revenait pas. Mon Dieu, c’était si facile pour moi. Mon Dieu j’avais fait sports-études depuis mes 6 ans… A cette époque nous avions 4h minimum de sport/semaine. Et il y avait des concours intersport avec d’autres écoles. J’ai fait gagner mon école. Mais c’était tout à fait normal vu mon parcours, mon entraînement. J’étais humble, même gêné.

Mais il y avait ce prof de math. Mon adoré Frère qui jonglait avait les chiffres, Père…Devant ce tableau noir et devant lui j’oubliais tout. Tout ce qu’ils m’avaient appris. Le blanc. Plus de cerveau. Peur. Mal au ventre.

Ce sadique m’appelait systématiquement au tableau.J’étais très bonne dans les autres manières, les langues, les dissertations, chimie même physique, c’est dire. Je peinais en géo vu mon blême d’orientation, mais bon.

Alors un jour j’ai craqué. J’en pouvais plus. J’ai pissé dans ma culotte et pas moyen d’arrêter. La honte. La honte et la flaque en bas de mes jambes. Tellement peur.Personne n’a rigolé.

Le prof qui me dit que je suis une nullarde.

La classe qui tape du poigne sur nos tables de bois.

La classe qui tape.

La classe qui crie dehors !Dehors ! Dehors !

La classe qui se ne calme pas. Il a dû partir.  

Ce jour là j’ai appris que montrer sa faiblesse ne vous porte pas forcement un tort.

Dans l’année je fusse élu déléguée de classe puis déléguée de toute l’école. Aller au front. Que justice soit fait.

A la fac ce fut pareille. Depuis c’est toujours pareille. Ca ne rate jamais. Je vous raconte tous cela parce que c’est vrai, parce qu’un jour j’ai eu marre d’être humble. Tant qu’à faire assumer.

Mais j’ai appris aussi à dire NON.... 

Début de semaine j’apprends par la secrétaire du petit chef de ma banque principal qu’on refusait mon crédit court terme. Accordé, puis refusé. Sauf sous certains conditions, inacceptables pour moi. J’ai besoin de ce crédit pour n’être pas à court de souffle. Tout est garanti par notre avocat en plus.

Salaud. Salaud.

Depuis j’essaye de le joindre. Tu parles.Vendredi, après avoir passé tapez un, tapez deux, musique…Il est soi disant en réunion.

A la question vous avez un message à laisser je réponds, oui. Notez bien, s’il ne m’appelle pas mardi 10h je viens avec ma kalachnikov !

E. arrive. Je lui explique. Il est au courent de tout. Il a même assisté à l’entretien avec ce con.Il s’allume une clope. Il me demande s’il peut me parler à cœur ouvert. C’est un truc entre nous, car, vu son potentiel je lui ai lavé la tête l’autre jour en disant la même phrase. Sorry, à 26 ans vous ne pouvez pas avoir une expérience de 20 ans. Il l’a super bien pris.

En résumée, je n’ai pas vu que ce petit banquier grassouillet avec ça chemise rose et sa cravate jaune avec des pingouins* dessus me draguait. Que j’avais refusé un dîner perso, alors je pensais à un déjeuner d’affaire pas utile. Pas vue. Fatiguée. Pas compris. Fatiguée.

Alors ce con en fait un cas perso. Petit chef va. Autant plus qu’il me sait faible. Niveau entreprise, niveau Mec malade.

Hum. J’ai un plan. Chercher une autre banque n’est pas possible. C’est lui le dernier intervenant. Rien au dessus à qui faire appel. Hum. Eh bien je vais aller au front. Je ne peux dire NON. Mais je peux me battre. Leçon 1.

Me battre là où le bat blesse. C’est un homme pas loin de 40 ans environ. Un homme avec des fantasmes sexuels non assouvi. Une faille.

Mais non, non je ne coucherais pas avec lui. Ha !

Mais je ne pisserais pas dans ma culotte non plus. Leçon 2.

Je vous tiendrais au courant.

J’adore les vipères. Je leurs tors le cou.

*J’aime beaucoup les pingouins. Mais ne pas sur une cravate jaune. Question de goût. 

 

Ecrit par brigetjones30, le Lundi 20 Novembre 2006, 00:30 dans la rubrique "AU JOUR LE JOUR".
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Commentaires :

  alberto
alberto
20-11-06
à 13:30

C’est une très grande faiblesse pour une femme de jouer avec les fantasmes d’un homme. Toi, Briget, il me semble que ta vertu te sauve. Tu y gagnes. Parce que lorsque les hommes se vengent, ils deviennent alors des bourreaux !
m’étonne pas que t’adores les vipères. C’est bien de leur tordre le cou ! te fais pas piquer !
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  brigetjones30
brigetjones30
20-11-06
à 18:51

Re:

Héhé Alberto!Ai trouvé perhaps autre solution...Me chuis jamais fait piquer(mordre)..! Smack!

Briget dans la choucroute!

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