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ONE NIGHT IN BERLIN SUITE...

 Arthur Kell

à suivre...

 

Revenus à Berlin nous atterrissons dans un Jazz bar. C’est petit, trognon et plein à craquer. Ambiance de tonnerre. Réservé nous nous asseyons discrètement a une petite table prés de la scène.

Arthur Kell Quartette. L’aventure continue.

 

Au bout d’une demi-heure je suis subjugué. Ok il y a le saxo qui joue en plus de cet instrument de la flûte, ça faut le faire dans le jazz, le drummer, ok, mais la guitare électrique improvise d’une manière étonnant, Brad Shepik, la folie. Mais reste la contre-basse, cet instrument qui ressemble au corps d’une femme. Arthur joue, enfin il interprète, enfin je ne sais pas, on dirait que c’est lui l’instrument ! Ils ne font qu’un. C’est sublime, magnifique. Me prends aux tripes. J’adore la contre-basse depuis toujours, mais là, je ne vois vraiment pas comment jouer, maîtriser encore mieux. J’ai des frissons. Ce qui est rare.

Arrive la pause et nous allons back-stage, et je vois Arthur poser comme un amant son instrument, qui a dû voir des meilleurs jours, avec délicatesse…

Tous ont plus de 40 ans, des new-yorkais et deux hispaniques.

Je me fais discret dans cette loge feutrée. Là non plus pas d’alcool. Du Selters style Badoit. Maintenant je ne sais pas pour l’after.

Lothar fait son boulot, ils auront un encart dans un magazine très connu que nous trouvons dans toutes les grandes villes niveau spectacles.

Avec son accent typique Arthur m’interpelle. Et je lui réponds du tac au tac !Non je ne suis pas libre. Je lui souris.

Je suis très à l’aise parce que Nigel Kennedy m’a fait une surprise alors que j’avais une ampoule au pied, alors pensez.

Ah les musiciens ! Je m’approche de lui et je lui dis en le regardant dans ses yeux que je n’ai jamais entendu un musicien aussi bien jouer de la contrebasse. Point. Il m’attire vers lui et me demande mon nom.

Je m’éclipse, une envie pressante. (Après deux Weizen tu parles !)

J’arrive à temps quand ils reprennent. ‘This song is for…D!

C’est Lothar, Lothar à vendu la mèche ! Mais cela me fait plaisir quand même. Oui, j’ai un petit nom qui n’est pas Bribri.

 

Il est deux heures du mat quand nous partons pour la disco la plus en vu à Berlin.

Mon ami va faire un article sur les ‘flate-rates’ qui y sont pratiqués. Un phénomène de plus en plus propagé.  Je sais qu’en France cela concerne depuis toujours les grandes écoles qui sont sponsorisés par des marchands d’alcools. Le reste je ne connais pas…

Là, c’est différent. Dans les night-clubs, discos, c’est 10 E les filles, 12 les garçons et tu peux boire jusqu’au bout de la nuit.  Et du coup ça marche vachement.

Je me prends un Red-Bull/Vodka gratos, vu que tout est gratos pour moi et mon cops. Lui c’est un expresso. Le Reed-Bull est interdit en France. Ben vous aurez droit au BURN ! Un energy drink plus doux…

2000 personnes sur la piste.

Lothar interroge le proprio.

Je m’éclipse pour me rafraîchir et vais aux toilettes. (Décidément !)

Ca sent le vomis. Cela ne semble pas gêner les filles qui se rafistolent devant les miroirs. Je pense qu’elles se trouvent très sexy avec leurs ventres en l’air, leur piercings. Malheureusement les jeans bas ne vont pas à tous…

 

Je retrouve mon ami. Le compte est simple. Avant une fille restait avec sa  boisson non alcoolisée pendant une soirée, en plus son entrée était gratos. Là, ça tourne plus vite. Au bout de 3h max la fille dégage complètement naze pour une autre qui elle paye aussi 10 E. Les garçons, bon, 12 bières et finito, aussi vite remplacés. Le fric. Cette boîte a doublé son chiffre d’affaire en 6 mois….Réponse du tenancier : Ils sont adultes.

Lothar et moi, assis dans un coin, bien a l’abri nous regardons. De temps en temps il prend une phot. De cette jeunesse déchaînée et soûle qui concerne tous milieux. Bizarrement et je ne suis vieux jeu, je trouve une femme soûle lamentable, vite embarqué par des ‘chasseurs’, elles ne se rappellent plus rien le lendemain, même pas s’il y a eu préservative. Triste.

 

Nous rentrons.

Lothar habite dans un Loft d’une usine désaffecté, à l’Est. Il y a dix ans cette usine était à vendre, or personne ne l’a jamais acheté. Il loue 500m². 280 E. Au début il n’a pas top investi, on lui avait dit, c’est bon pour un an.

Je rentre avec lui dans la montre charge. Arrivé ce que je vois est chouette. Lothar a un goût très sûre. Cela fait des années que je ne suis allée chez lui. Jamais le temps.

Il me propose une infusion que je ne refuse pas. C’est chouette, chouette chez lui. Je danse. Et Lothar rit.

Imaginez, rêvez. Des canapés en cuir. Disposée par-ci par-là, coin cuisine frigo américain. Séparation douche, salle de bain, wc super jolis. Sa chambre. Son bureau mais qu’elle goût. Au mur Warhol, Klimt, Matisse et des inconnus. Marilyne…Dans un petit coin, lui et ses stars…discrets. Et puis Lui et Nick. Lothar élu meilleur journaliste …Cela me semble si lointain. Je fais un tour dans son labo, car pensez bien il développe tout lui-même…

 

Peu a près nous sommes au lit. Dans son lit avec des draps de satin. Douillet.

Vu mon energy drink, je suis hyper réveillé. Ceci soit dit j’ai chopé un haut de pyjama de lui comme d’hab. Je nage dedans, tant pis. Nous parlons du bon vieux temps en regardent le ciel étoilé car il a laissé le dôme en verre. Puis il appuie et un rouleau glisse automatiquement. Nuit.

 

Je dors et je fais des rêves…Réveillé je prends un brunch au champagne avec mon ami. Puis je le quitte.

Euh…Certains entre vous doivent normalement se poser des questions.

Comment puis-je dormir avec Lothar étant marié ? Eh bien voyez-vous nous avons la même passion :  Nous aimons les hommes. Entre autres.

 

 

Ecrit par brigetjones30, le Lundi 9 Avril 2007, 19:11 dans la rubrique "AU JOUR LE JOUR".
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