Samedi je me suis couché tard. Enfin nous étions déjà dimanche. Je ne peux pas dormir de suite quand nous rentrons d’une soirée alors ce n’est que vers 4h30 que j’aie trouvé le sommeil. Sachant que Cy avait son match, j’avais une journée pour moi. Cool.

Je me suis réveillé vers 10h et j’ai essayez de faire mon cri youpi, bienvenue la nouvelle journée, mais rien n’est sorti de ma gorge sauf une sorte de croassement.

Tant pis.

Ensuite, schlapp, schlapp muni de mes Giesswein direction la cuisine.

Avec mon adoré peignoir. Vous savez celui que j’avais jeté dans la poubelle et dont sa manche m’avait fait un petit coucou.

Oui, je lui ai donné une dernière chance, je l’ai emmené chez une retoucheuse. Puis qu’il m’allait jusqu’au mollets, elle me l'a coupé hauteur genoux et maintenant il est comme neuf, enfin presque, parce que le tissu ainsi gagné a même suffit pour faire une nouvelle ceinture !

Comme quoi, hein ?

Je me suis fait mon café, j’ai sorti mes mots croisés qui sont en langue allemande, je me suis pris un croûton de pain, le stylo et puis…Un blanc.

C’est Mère qui m’envoie les mots croisés qu’elle découpe soigneusement dans des journaux en faisant gaffe de découper les solutions aussi, sinon, hein, je serai trop tenté de regarder, oui, elle connaît sa fille.

J’ai pensé à elle. Soupir. Bri ! Tu ne vas pas pleurer tout même !

J’ai regardé par la fenêtre, j’ai vu mes roses à porté de ma main, j’ai vu le petit braque qui se bronzait au soleil. No doute, j’avais le bourdon.

Alors je me suis dit que j’en avais le droit. Personne ne peut toujours être gai. Je me suis dit n’insiste pas, ça va passer toute seule. Tu parles !

A midi j’ai mangé sur le vif, directo du frige une saucisse restée de la vieille. J’ai regardé le ciel qui portait des gros nuages remplis de pluie et j’ai senti le vent qui commençait à souffler. Je n’avais envie de rien. Rien.

Allez hop au lit. Mon havre de paix et tête sous la couette. A un moment ma conscience est intervenue, j’avais du linge en retard, tant pis.

Je n’ai pas trouvé la paix. Trop dans ma tête. Envie d’appeler quelqu'un, mais qui ?

J’ai ouvert mon agenda. Non, pas de femme, enfin le peu de relations que j’ai ici. Pas folle la guêpe, pas envie d’écouter les derniers déboires conjugaux ou de servir de psy.

Un homme alors. Un ami qui vous veut du bien. A qui vous ne devez rien. Difficile, mais je tente mon coup, au pif, de fois qu’il serait là un dimanche.

J’ai de la chance. L’élue de son cœur est en déplacement. Il est là.

J’adore cet ami aux vif esprit qui au retour d’une phrase arrive à me faire rire. Toujours. Et la magie, une fois de plus fait son œuvre alors que nous discutons sur nos fixes pour le pour ou pour le contre d’utiliser des portables. Ben oui. Avec lui c’est marrant, son argumentation surtout et la mienne ! Bref.

Entrain de lui souhaiter que le meilleur et une bonne fin d’aprèm que voilà ma chatte si espiègle me ramène son cadeau vivant, une gros souris. Ce n’est pas la première fois, j’ai l’habitude et de ma main droite je la prends dans mes mains pour la jeter dehors !

Et elle me mord. Et comme il faut dans le doux de ma phalange supérieur de mon petit doigt droit. Je la pose sur le rebord de ma fenêtre intérieure, ma blessure saigne, ça pisse même et je dis bye à mon pote histoire de me désinfecter et j’ai besoin pour cela de mes deux mains.

La souris ne bouge pas. Elle est sur le dos et fait la morte. Son cœur cogne, affolé qu’elle est.

Je laisse couler le sang, je presse même, bon, je suis vacciné, mais quand même, et pour finir me mets un pansement Mickey. Oui, j’achète des pansements pour enfants, Mickey ou Tintin de préférence, car je trouve cela plus gaie. Youpi.

Ensuite je prends la souris et la souris s’avère être un petit rat. La différence se trouve dans la couleur de la queue, pardon. Ah. Bon elle ne se défend plus et je la fous dehors, oh, trois fois rien, 1.50m du sol. Non, je ne tue pas, je laisse toujours faire la nature.

Mordu par un rat Bri, ben y a toujours une première fois.

Je me recouche, tête sous la couette.

Le bourdon est passé.

Le rat aussi.

Mais ne pas lui.

Merci.

by herself MAI 2008