J'ai eu très peur le 22 juillet.
Je devais me présenter à jeun vers 7h du mat.
Intervention 10h17.
Hum.
Tout est différente ici par rapport à la France.
C'est votre problème si vous êtes vraiment à jeun ou pas.

Le 16 j'ai fait le parcours du combattant.
Électrocardiogramme, radio poumons, paperasseries.
Fallait tout signer.
"Dans le cas de votre mort est ce que vous êtes d'accord que nous enlevons vos organes encore utiles?"
Autres du même genre.
Bon j'ai fais des croix un peu partout.
Avec ma soeur nous avons finis à faire toutes les étages.
Manquait juste anesthésiste.
Sur mon dossier.
Il était midi.
Bref ils se pointé 3h plus tard, fatigué.
(le manque de personnel medical en France ou ailleur est désolant)
En plus de cela il a eu en face.
Une allergique.
Cerise sur le gâteau.
Il n'était pas de service le jour de mon intervention.
Bien.
Quand il a vu la liste des médocs.
Il se gratté la tête.
Il m'a demandé si javais un "Pass" d'allergique.
Euh..Non..
Alors j'ai bataillé.
Manquait plus que ça!
J'avais pas envie de trépasser à cause d'une connerie!
Du coup je me suis énervé grave.
En français.
Faut savoir que le Français est la langue noble des prussien.
Il faisait chaud et depuis le matin 8h nous avions passé tous les étapes.
Putain merde j'ai dit, manquait plus ce connard!
Franchement je ne me suis pas gêné.
Du coup il m'a parlé en français.
Ben dites donc.
Si, si.
Mon allemand est bien, mais ne pas médicale.
Et moi je lui ai dit ce que je pensais.
Pfft, à peine la trentaine.
Et tester son français scolaire, rien à f.....!
Bref.

Donc le 22 je me suis pointé.
Je me suis trouvé dans une chambre à 3 lits.
Au milieu.
A droite se trouvait un vieille dame.
Qui avait chier dans son lit.
A gauche une égarée atteint des reins et diabétique.
Ca commençait bien.
Ca commençait à puer.
Que voulez vous.
J'ai cela dans le sang.
Je me suis donc levé.
Pour aller voir la supérieur.
Yvonne.
D'abord pour m'enquérir pour mon intervention.
Et puis lui signaler l'état des patientes présentes.
Du coup j'ai appris.
Que ma intervention.
N'était prévue que vers 13h.
Ah putain.
Cependant la vieille dame fut évacué vers une chambre 2 lits.
Elle avaient tous les assurances pour y être.
Alors vous allez peut être vous demander pourquoi moi je n'avais pas ce service.
Simple.
Certes j'aurais pu prétendre même à une chambre un lit.
Privé.
C'est qui compte pour moi, c'est le chirurgien.
Mon mari est un idiot, j'ai tout réglé avec les assurances avant l'intervention.
C'était pas clair. Pas clair du tout.
Alors je me suis dit.
T'auras de la compagnie!
Pour 3/4 jours...
Du coup je me suis trouvé juste avec la dame.
Ayant de la diabète et un blême aux reins.
Très gentille ailleurs.
Mais imprévisible.

Alors j'ai poiroté.
Yvonne m'avait dit.
Qu'un quart d'heure avant on allait m'apporter.
Un sédatif.
Avant de le prendre je devais faire pipi.
Bien.
J'ai eu mon sédatif.
A midi.
Youpie.
Sauf qu'il ne m'a rien fait.
J'étais en attend.
Dans la salle dite de "préparation".
Vous ne voyez rien.
Jamais vécu cela.
En France faut une douche antiseptique, après on vous mets sur un billard...

J'ai eu envie de faire pipi.
Alors je me suis levé.
L'attente étant trop longue.
L’infirmière du service n'a dit.
Ce n'est pas possible!
Oh que oui.
J'ai fait mon pipi.
Cela s'appelle un "rebond" aux médicaments.
J'avais été "fair play".
J'ai tout dit avant.
J'ai attendu.
Du coup j'ai fais marcher ma Thyro qui m'agace tant.
Concentration.
Ordre.
Et mon cœur a commencé a s’emballer!
Waouh le moniteur!
Vraiment et sans mentir j'avais de suite 3 médecins autour de moi.
J'ai dit :Enfin!
-On ne peux pas vous opérer dans ce état!
-J'ai dit attendez une minute...
Concentration.
J'ai pensé au plus belles moments de ma vie.
Peu.
Tout était normale.
J'ai eu ma piqûre mais je me rappelle.
Les paroles : Donnez-lui une double dose.

L’opération a eu lieu vers 13h et quelque.
Ils m'ont réveillé une heure plus tard.
J'avais pas envie de vivre.
Je me suis dit pour qui?
J'ai eu une belle vie.
Je me suis dit.
T'as 60 ans.
Tu n'est plus la belle jeune femme.
De jadis.
Ou trouver un homme qui te protège?
Faut pas rêver.
Vivre seule?
Pas mon truc.
J'ai fait le tour.
De tous les peu d'hommes que j'ai aimé.
7
Peut être Steven.
Mais non, il a refait sa vie.
C'est sacré pour moi,
Je ne touche pas aux hommes marié.

J'ai pensé à mon mari.
Retour impossible.
Alors pourquoi lutter?

J'ai jeté l'éponge.
J'ai arrêtée de respirer.

A 21h du soir j'ai vue le visage de ma sœur.
C'est tout.
Le lendemain j'étais couverte de pustules sur tout mon corps.
Allergie à la Morphine.
Réanimation.
Examens.
Visage de ma sœur.
Je refuse toutes les médicaments.
J'arrive à contrôler ma vessie.
Pas évident.
J'ai mal.
Putain j'ai mal.
Tant pis.
Ma peau commence à peler, est a vive.
Tant pis.
Puisque je vis encore.
Visage de ma "petite" sœur penché sur moi.

Alors j'ai décidé de vivre.

Bri by herself JUILLET 2013